
Les Prussiens du général Johan Ludwig sont derrière la rivière, les Autrichiens du général Erikson au centre et à droite. Les 2 divisions d'infanterie française se déploient au centre, avec une division de cavalerie légère à leur droite. Commandée par le capitaine Starck, celle-ci a piqué des 2 pour bloquer la progression autrichienne.


Les fiers bataillons français (aux 4/5 des L2...) avancent au cri de "Vive l'empereur", précédés par 2 régiments en tirailleurs.

Les Prussiens se déploient dans le petit hameau avec leurs redoutables (et redoutés) jaegers. Mais l'essentiel des troupes est constitué de simple landwehr.


Les cuirassiers autrichiens se sont déployés en colonne de marche, ce qu'a totalement négligé le général français Le Boucher (votre humble serviteur).

La masse autrichienne est prête à venger ses défaites de 1809, 1805 etc... Elle se compose de 3 régiments grande taille mais 1 seul L3 (drapeau jaune).

Le plan français est simple: à gauche, le général le Charcutier bloque les Prussiens sur les gués et doit l'user au tir avant d'exploiter.De son coté, le général Le Boucher attaque la division d'infanterie autrichienne. La cavalerie française est sensée attirer la cavalerie autrichienne loin du cœur des combats


La cavalerie nationale prussienne se précipite sur les moucherons français pour dégager les gués...

Le choc est imminent... Mais les tirailleurs français ne s'en laissent pas compter! En joue...

La cavalerie autrichienne avance et semble tomber dans le piège...

Sur les gués, la cavalerie nationale arrive au contact!

Au centre, la division d'infanterie française "pousse" la division d'infanterie autrichienne tout en prenant la précaution de couvrir le flanc en mettant en carré un régiment. Le chant de l'oignon retentit! L'artillerie se déchaîne, notamment sur le pont tenu par des Jaegers prussiens. Les échanges de tirs sont féroces!

La cavalerie nationale a été dispersée façon puzzle par les tirailleurs français. Mais les jaegers prussiens sont prêts à venger leurs kamarades!

La cavalerie légère française applique le plan et fait volte-face pour attirer loin les lourds autrichiens. C'est alors que les généraux français découvrent le pot aux roses: les Autrichiens en colonne vont finir par les rattraper! S'en suit un brain storming pour trouver une soluce... qui ne viendra pas! Réflexion faite après coup, à tête reposée, il aurait suffi de laisser une unité française en arrière-garde...

Sur cette vue d'ensemble, on voit la cavalerie autrichienne poursuivre la malheureuse cavalerie française tandis que les bidasses se disputent le pont et les gués.

Nous jetons un voile pudique sur une scène de rare violence. La cavalerie française fait de nouveau volte face et affronte les cuirs autrichiens: elle fuit le champs de bataille mais n'est pas complètement détruite... Les autrichiens s'emparent de 2 objectifs, un 3° est juste à coté. Le Boucher a un coup de blue... Le Petit Tondu va me tuer!

Se reprenant très vite (après un rapide mais roboratif sandwich), Le Boucher attaque l'infanterie autrichienne à fond pour l'éliminer à son tour et peut-être capturer un objectif! Sinon pour l'Honneur!

Les Jaegers sur le pont tirent sur l'artillerie de 6 française mais celle-ci riposte à la mitraille et est bien aidée par la pièce de 12!


Les Jaegers prussiens de Johan Ludwig tiennent le coup tandis qu'une unité de landwehr s'approche pour franchir le 2° gué au 2° plan.

Le général Le Boucher déclenche un violent tir concentrique sur les malheureux prussiens...

La cavalerie autrichienne pendant ce temps s'est réorganisée, réorientée et a pris le 3° objectif. Mais un coup de 12 la dissuade de quitter l'abri du hameau... On peut toujours compter sur les fifilles de l'Empereur! Non mais!

Les combats sont de plus en plus violents au centre: un régiment autrichien est détruit mais les Français prennent cher eux-aussi!


Les Français du Charcutier partent à l'assaut du gué... un peu trop tardivement de l'aveu même de leur chef!


Fin de bataille! Les Français ont perdu tous leurs objectifs et n'en ont gagné aucun. Néanmoins, le décompte des pertes n'accorde qu'une victoire mineure aux Autro-Prussiens (50 contre 60). Beaucoup de regrets pour les Français... mais on prendra bientôt notre revanche avec le renfort de quelques cuirs français...
